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Église paroissiale de la Transfiguration
France > Nouvelle-Aquitaine > Dordogne > Saint-Sauveur-Lalande
Historique
De l’église médiévale subsiste le mur nord, qui "conserve une armoire en plein cintre à casiers latéraux", entièrement enduit mais daté par Jean Secret du 12e siècle. Les deux contreforts en pierre appareillée raidissant les murs du chevet appartiennent manifestement au 15e ou au 16e siècle.
La visite canonique de 1688 décrit le "sanctuaire sans voute ny lambris, sans pavé. La nef de mesme, mal couverte. Les murailles en mauvais estat. Cymetière fermé de fossés". La "petite maison de torchis qui menace ruine" correspond au presbytère. Ce dernier a été vendu au titre des biens nationaux en 1796 (bâtiments et jardin). L'ensemble a vraisemblablement été restauré au cours du 19e siècle. Au début du 19e siècle, lors de sa visite, l'abbé Brugière évoque une église "très ordinaire", sans plus de précisions (Fonds Pommarède). Elle constituait alors une annexe de l'église du village voisin de Beaupouyet.
En 1958, Jean Secret évoque un "humble édifice, sans style ni caractère, avec un petit clocher bas" : les murs de l’église étaient certainement enduits, dissimulant le pan de bois qui en fait l'originalité. Au milieu des années 1990, une sacristie rectangulaire couverte d’un toit à longs pans en tuile creuse au mur-pignon découvert flanquait le mur sud du chevet. En 1998, lors des travaux de restauration de l’église, cette sacristie a été démolie et l’accès au chevet muré. La structure en bois de l’édifice a été mise au jour. Le sol a été nivelé et carrelé, faisant disparaître les différents niveaux. Le plafond a été déposé : la chambre des cloches et le beffroi sont désormais visibles ; la partie orientale a été couverte d'un lambris.
Détail de l'historique
Périodes |
Principale : 12e siècle Principale : limite 15e siècle 16e siècle Principale : 19e siècle Secondaire : 4e quart 20e siècle |
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Description
L'église paroissiale de Saint-Sauveur-Lalande est bordée par le cimetière du côté méridional. L’édifice, de plan très simple, est légèrement désaxé vers le sud. Sa particularité réside dans la partie occidentale de la nef, bâtie en pan de bois ; cette structure est hourdée d’une maçonnerie de petites briques, appelée localement "bricou". Les pièces de chêne employées à sa construction sont manifestement des remplois. A l’ouest, les poteaux de fond reposent sur des socles en pierre tandis qu’un solin porte la sablière basse. Ces éléments sont assemblés entre eux : les poteaux sont liés, à proximité de leur base, aux sablières basses, et à leur sommet, aux sablières hautes. Des aisseliers assemblés aux angles supérieurs du pan de bois contribuent à raidir l’ensemble. Des poteaux de garnissage et des tournisses reliant les sablières hautes et basses complètent la structure.
Le vaisseau se prolonge par des murs constitués, selon toute vraisemblance, en moellons, car ils sont entièrement enduits. Seul leur étrécissement, à l’intérieur, distingue ce vaisseau du chevet plat. L’encadrement des baies, les chaînes d’angle et les contreforts du chevet sont en pierre de taille. La partie occidentale en pan de bois est couverte de tuiles plates sur le clocher à longs pans et croupes à égout retroussé, comme sur le toit en appentis qui le flanque à l’ouest. La construction en moellons et pierre appareillée, au pignon découvert, est dotée d’un toit à longs pans à faible pente, en tuile creuse. Deux baies en plein cintre éclairent le chevet, à l’est et au sud. La partie occidentale de la nef laisse apparaître la charpente, tandis qu’un plafond couvre la construction en petit appareil de moellons, masquant le haut de l’arrière-voussure des fenêtres du chevet. La partie orientale de la construction en pan de bois est surmontée d’un clocher de plan rectangulaire, relativement bas, doté de deux abats-son, également en bois.
Détail de la description
Murs |
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Toits |
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Plans |
plan allongé |
Couvrements |
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Couvertures |
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État de conservation |
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Informations complémentaires
Type de dossier |
Dossier d'oeuvre architecture |
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Référence du dossier |
IA24001225 |
Dossier réalisé par |
Becker Line
Pagazani Xavier Provost Marion Mission temporaire de reprise des données de l'étude du canton de Montpon-Ménestérol en 2018. |
Cadre d'étude |
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Aire d'étude |
Montpon-Ménestérol |
Phase |
étudié |
Date d'enquête |
2009 |
Copyrights |
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil départemental de la Dordogne |
Citer ce contenu |
Église paroissiale de la Transfiguration, Dossier réalisé par Becker Line, (c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil départemental de la Dordogne, https://www.patrimoine-nouvelle-aquitaine.fr/Default/doc/Dossier/3e0387a8-0121-44bd-bece-875990a12c2b |
Titre courant |
Église paroissiale de la Transfiguration |
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Dénomination |
église paroissiale |
Vocable |
la Transfiguration |
Statut |
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Intérêt |
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Localisation
Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Dordogne , Saint-Sauveur-Lalande
Milieu d'implantation: en village
Cadastre: 1843 A3 855, 1989 A3 247